La littérature fait partie des arts qui ont très tôt rencontré Internet. Aujourd’hui, bon nombre d’internautes se rendent moins à la bibliothèque que dans les réseaux sociaux pour y accueillir (dans leur boîte ou compte électronique) et cueillir (en copiant, en partageant ou en téléchargeant) des écrits littéraires ou tout autre outil lié au français. C’est pourquoi, au lieu de toujours se mettre à jeter l’opprobre sur cette nouvelle donne, je me suis approché de cet environnement immédiat de la plupart des jeunes.
En plus de ma petite expérience de professeur craie en main, en plus de ma participation active lors d’une formation financée par l’union européenne, une page Facebook que j’ai créée a davantage conforté mon idée qui, aujourd’hui, est devenue un projet afin de dispenser autrement et de façon plus attractive l’enseignement du/en français. C’est cette heureuse rencontre qui est explorée et élaborée ici sous le signe du numérique au service de la littérature. Consignés dans des livrets au contenu malléable à volonté et conçus selon les niveaux d’étude du cycle secondaire (seconde – première – terminale), ces enseignements sont des cours à dispenser non seulement sur la base des textes numériques de référence (textes électroniques) mais aussi de documents audio et vidéo (textes récités, téléchargements ou enregistrements radiophoniques) diversement et rationnellement exploités à bon escient par le moyen de matériels technologiques modernes (vidéoprojecteur, haut-parleurs, téléphones portables). Les résultats recueillis de cette didactisation jugés plus satisfaisants car suscitant surtout un plus grand engouement, méritent qu’on s’attache à cette nouvelle dynamique au grand bénéfice des apprenants. Il s’agit de pistes tracées que les enseignants modèleront à leur guise suivant les objectifs qu’ils se fixent pour chaque leçon aussi bien en littérature (courants et genres) qu’en technique d’expression (méthodologie).
Lire le document proposé par Seydina Issa DIAW, professeur de français, Thiès, Sénégal.