Formes
C’est est formé du verbe être et de ce (forme faible de ça). Ce s’élide devant les formes de être (commençant par une voyelle ou h dit muet) :
C’est surprenant, cette histoire.
Ce n’est pas ma faute.
C’est varie en temps ; il ne varie pas souvent en nombre en français courant :
C’est mes affaires !
C’est peut être suivi d’un nom, d’un pronom ; d’un adjectif, d’un adverbe…
C’est le facteur !
C’est moi, voyons ! Ouvre.
Ça, c’est toi qui le dis.
C’est formidable !
C’est très bien.
Sa forme négative est ce n’est pas. Dans la communication courante, on utilise facilement c’est pas :
C’est pas ma faute, voyons ! Puisque je te dis que ce n’est pas de ma faute.
Les « phrases » de ce type sont très fréquentes en français contemporain.
Sens
C’est n’a pas un sens très marqué. On dit souvent qu’il sert à « présenter » ; en fait, il introduit simplement l’élément qui suit.
En contexte, suivi d’un nom, il peut servir à identifier :
C’est bien mon sac.
Il sert même à « faire des présentations » avec un animé ; mais c’est un emploi particulier :
Moi, c’est Virginie. Et vous ?
C’est à + nom marque l’appartenance (voir C’est à toi ? – Locutions avec être)
C’est ça ! confirme la réponse à une question :
– On est bien le 26 ? – Oui, c’est tout à fait ça. Dimanche 26.
Jean-Claude Beacco et Marcella Di Giura
La GRAC » Contenu générique » C’est si bon
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