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Les films se répartissent en divers genres, sur lesquels il est intéressant de faire travailler les élèves. Si, bien souvent, leur connaissance du cinéma leur permet de différencier les films policiers des comédies, expliquer en français ce qui différencie les familles de films les unes des autres est moins évident ! Apprendre à caractériser grâce au cinéma, c’est ce que vous propose cette fiche.
Pour aborder ce travail, plusieurs manières de faire sont envisageables
: avec des élèves débutants, vous pouvez montrer
des affiches et demander à quel genre de films ils les associent.
S’ils ignorent les noms français de ces styles et que les
termes en langue d’origine sont proches, ils peuvent les deviner
en les francisant.
Si ce raccourci n’est pas possible, vous pouvez leur soumettre un
document avec d’un côté le nom des genres et de l’autre
les affiches dans le désordre. Par élimination ils pourront
rétablir les paires.
Avec des étudiants de niveau supérieur, au-delà du lexique des genres cinématographiques, on va surtout s’attacher à définir les genres : quels sont leurs caractéristiques, leurs origines, leurs thèmes-clés ou encore leurs représentants célèbres.
Film d’animation / Dessin animé
Comédie
Comédie romantique
Comédie dramatique
Drame
Film historique
Film d’action / d’aventure
Thriller
Film de science-fiction / fantastique / d’horreur
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Souvent associés au jeune public par le passé, les dessins animés et les films d’animation ont désormais une place à part entière dans le septième art. Leurs techniques de réalisation empruntent au dessin, à l’imagerie de synthèse ou encore à la pâte à modeler. Souvent drôles et pleins de péripéties, les récits de ces films parlent à tous les âges. Histoires universelles à la manière de Kirikou, adaptations de bandes dessinées célèbres telles Corto Maltese ou créations atypiques comme les Triplettes de Belleville, les films d’animation et les dessins animés d’aujourd’hui savent captiver tous les publics grâce à leurs graphismes et leurs scénarios.
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Les premières comédies datent de bien avant l’invention du cinéma. Ce genre apprécié du public s’est tout naturellement adapté au septième art, pour faire rire tout court, comme Buster Keaton, mais aussi pour faire rire et réfléchir, à la manière d’un Charlie Chaplin. Les comédies jouent sur des thèmes multiples, souvent sociaux, et exploitent des humours divers. Comique d’interprétation, comme Gérard Depardieu dans Tais-toi qui campe un benêt décomplexé, comique des dialogues dans Grosse fatigue, dont les acteurs jouent sous leur propre nom et entraînent le public dans un hilarant dédoublement de personnalité, ou encore comique de situation, qui montre dans Prête-moi ta main un homme qui présente à sa famille une fausse fiancée bien loin des canons de la "femme idéale".
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Ces films se distinguent des précédents par leur arrière-fond thématique : l’amour… Les personnages y crient et y craquent mais le public s’amuse face à ces histoires de couples dans lesquelles on se reconnaît parfois : d’abord Je crois que je l’aime, puis Ensemble c’est tout et quand les problèmes arrivent J’veux pas que tu t’en ailles !
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Ces comédies-là ne font pas toujours rire : l’histoire demeure assez légère et la fin est heureuse mais avant d’en arriver là, les personnages passent par des hauts et pas mal de bas. Ainsi, la fille et la mère rient sur l’affiche mais La Tête de Maman va mal… Dans une banlieue parisienne, dur dur de révéler ses sentiments alors on préfère L’Esquive. Et parfois, Le Héros de la famille ne devrait pas resurgir…
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Plus dramatiques, ces films abordent des questions graves : le SIDA dans Les Témoins, le rôle de la famille dans La Faute à Fidel ou encore l’abandon dans Je vais bien ne t’en fais pas.
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Fresques dépeignant une époque ou la vie d’une personnalité qui a laissé son empreinte, les films historiques racontent souvent la grande histoire à travers la petite : vie imaginaire de Molière d’après les personnages de ses pièces, machinations à la cour du temps de La Fontaine, hauts et bas de l’existence d’Edith Piaf sur fond d’histoire de France.
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Si le public se presse aux rendez-vous des films d’action ou d’aventure, c’est parce que leurs scénarios débordent d'imprévu, de cascades et de rebondissements. Tirant souvent sur la veine comique, ces spectacles grands publics ne brillent pas toujours par leur histoire et leurs dialogues mais l’essentiel est d’en avoir plein les yeux !
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Intrigues, mystère, suspens, les thrillers sondent les noirceurs de l’âme et mettent en scène le bien contre le mal. Manipulations policières au 36 Quai des Orfèvres, traque d’un tueur impitoyable dans Les Rivières pourpres ou course-poursuite de la vérité par un homme qui croit avoir retrouvé sa femme avec Ne le dis à personne, ces histoires mouvementées tiennent le spectateur en haleine et le mènent par le bout du nez…
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Et le surnaturel apparaît ! Si les scénarios de ces films empruntent souvent aux autres genres (thriller, aventure), leur caractéristique est de s’inscrire dans le bizarre, l’anormal, l’imaginaire. Ainsi, le petit garçon adopté dans le Concile de pierre a d’étranges pouvoirs, Immortel met en scène des dieux extra-terrestres aux prises avec des créatures mutantes issues du futur et Les Morsures de l’aube plonge un homme sans histoire dans le milieu des vampires.
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