Secteur institutionnel
Secteur privé
Secteur associatif
Obtenir un accompagnement L’équipement n’est pas tout : une fois les ordinateurs et les logiciels installés, des phases d’accompagnement technique ou de formation technique sont nécessaires. Les interlocuteurs des usagers en demande d’aide ou de stages proviennent d’horizons divers : institutions, entreprises et associations sont les trois principaux opérateurs. Ces intervenants sont aussi ceux qui procurent des lieux connectés à internet ou bien du matériel aux acteurs de l’enseignement du Sud (consultez les documents Des ordinateurs à moindre coût et Des lieux équipés en informatique pour l’enseignement). L’accompagnement et les formations techniques sont donc souvent fournis directement par les prestataires.
L’AIMF, qui équipe des centres et des classes multimédia, complète son action par la formation de responsables multimédia. Ce programme de formation aux nouvelles technologies a été mis en place pour que les animateurs des centres multimédia municipaux puissent s’approprier les apports des nouveaux médias et y adapter les pratiques pédagogiques et didactiques pour, à terme, maîtriser leurs enjeux sociaux et économiques sans porter préjudice au contexte culturel des utilisateurs, de façon à assurer l’intégration des inforoutes dans la vie locale. Création et gestion de site web, programmation, travail des images, utilisation du logiciel d’édition Macromedia Dreamweaver ou encore formation au référencement sont autant de thèmes abordés au cours de ces stages. (source : le site de l'AIMF).
Cette initiative fait suite au programme "Resafad-Tice1", lancé en 1997 au Burkina Faso, en Guinée, au Mali et au Togo, puis au Bénin, au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée équatoriale. Les formations de terrain de l’AIMF ont par exemple débouché sur des classes d’initiation au TIC dans les écoles normales d’instituteurs de Brazzaville, Dosso, Mopti et Ouahigouya.
Pour connaître les lieux d’implantation des classes multimédia et des centres multimédia municipaux, consultez le document : Des lieux équipés en informatique pour l’enseignement.
Dans le cadre de son programme de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’AUF organise également tout au long de l'année à la demande des établissements membres de l'AUF dans les différents pays du Sud et de l’Est des ateliers de formation "Transfer". Ces formations sont conçues pour répondre à trois types de besoins : 1) Administration système et réseau, 2) Conception, création et gestion de systèmes d’information et 3) Développement des technologies éducatives.
Une formation Transfer s’est ainsi tenue en septembre 2006 au Campus numérique de Ouagadougou. Intitulée : "Création et gestion d’un enseignement ouvert et distant", elle était destinée aux enseignants universitaires et à toute personne impliquée dans un projet d’intégration des technologies d’information dans l’enseignement et la formation.
En savoir plus sur ces formations.
L’entreprise Microsoft développe depuis plusieurs années le programme "Partners In Learning" (PIL), créé à l’intention des gouvernements du Sud qui souhaitent trouver un partenaire dans l’intégration et le renforcement des capacités des enseignants et des élèves en matière de TIC. Le programme PIL se décline en trois volets. Le premier consiste à équiper les écoles du pays avec des logiciels Microsoft à coût réduit, le deuxième à former les enseignants à ces logiciels et le dernier à déléguer un "expert en technologie de l’éducation" pour accompagner le développement du programme.
Avec le Burkina Faso, le Sénégal est l’un des pays dont le ministère de l’Éducation a passé un accord avec Microsoft. Christophe Chaillot, expert sectoriel TICE pour le compte de la coopération française au Sénégal, indique que Microsoft s'engage (jusqu'en 2009) à équiper 10 laboratoires multimédias, former plus de 1 000 enseignants et élèves, créer un portail pédagogique / espace de travail collaboratif destiné aux enseignants, créer un support technique destiné à l'ensemble de la communauté des utilisateurs, former des développeurs de contenus multimédias, proposer une "minoration conséquente" des tarifs de logiciels (5 000 FCFA la suite Office et mise à jour des logiciels gratuite). À ce jour, toujours selon Christophe Chaillot, le programme PIL au Sénégal a contribué à la formation de 210 élèves et étudiants et de 120 enseignants (formations assurées par World Links, RESAFAD-TICE et Thinks West Africa).
Pour en savoir plus, consultez la page du programme PIL sur le site de Microsoft.
Des associations du Nord et du Sud agissent et parfois s’associent pour mettre en place des formations répondant aux besoins et aux conditions de travail des responsables informatiques et multimédia locaux. Ainsi, les relations entre AfricaComputing et la CSDPTT ont débouché sur une mission de formation réseau à Niamey au Niger. Cette expérience est décrite par le formateur dans son rapport de mission.
Notez qu’AfricaComputing propose une introduction théorique à l’informatique ainsi que des cours en ligne sur des questions techniques telles que la configuration, la mise en œuvre et l’administration de serveurs internet et intranet sous Linux, la maintenance informatique ou encore les réseaux.
L’association Nouvelles Technologies Burkina Faso œuvre pour l’intégration des TIC en milieu éducatif. Dans ce cadre, elle envoie régulièrement des bénévoles ou des stagiaires conventionnés au Burkina Faso : “les durées et les objets de ces stages sont très variables, au cours de périodes allant de 1 à 6 mois, les bénévoles ont réalisé des missions dans de nombreux domaines : de la création de la branche burkinabè de l’association jusqu’à la réalisation d’un film documentaire, en passant par l’installation de la salle de formation de NTBF Burkina, les champs d’activités sont très larges.” Ainsi, en 2005, une formation à SPIP (outil de gestion permettant de créer des sites web dynamiques) s’est tenue à Bobo-Dioulasso.
En savoir plus sur les volontaires bénévoles.
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