"Ce qui avait d'abord désolé Afonso,
c'est la vue que l'on avait de la terrasse. Sans doute autrefois s'étendait-elle
jusqu'à la mer. Mais les maisons construites tout autour depuis
quelques années avaient bouché ce splendide horizon. Maintenant,
un étroit ruban de collines et d'eau, que l'on apercevait entre
deux immeubles de cinq étages séparés par la coupure
d'une rue, constituait tout le paysage en face du Ramalhete."
(Les Maia, Eça de Queiroz)
Que voit-on de sa fenêtre ? Voici un florilège des réponses obtenues, présenté sous forme de liste à la Perec.
Un triangle de ciel.
Le va-et-vient.
Un terrain vague, des villas et une route.
Une cour intérieure et les immeubles qui l'entourent.
La forêt.
Devant : un grand boulevard. Derrière : des jardins arborés.
Des tilleuls et un hamac.
Le ciel étoilé, les nuages, la mer et les cocotiers qui
se balancent.
La mer.
Le jardin, une allée, des arbres en fleur et la Cordillère.
Des constructions.
L'avenue où j'habite et un peu de mer au loin.
De la verdure (je suis en banlieue), des maisons individuelles,
des petits immeubles.
Une cour intérieure qui sert de parking.
Un beau paysage et le soir, le coucher du soleil.
D'ici au mur, ça fait vingt pas. L'herbe pousse devant mes yeux.
Le goyavier donne ses premiers fruits.
Des cheminées, de petites fenêtres mystérieuses au
loin et un morceau de ciel.
Un jardin avec des écureuils et des oiseaux.
Des immeubles et des immeubles et des immeubles.
Un petit jardin couvert par la vigne.
Au premier plan, la cour de l'école, plus loin les champs et au
fond la forêt.
Un petit jardin et dans la vallée le collège où je
travaille comme enseignante.
Une grande place intérieure avec des jardins où les enfants
peuvent jouer.
La route nationale à 400 m.
La rue et des champs d'orangers.
La tour de Bramante.
Des ramures, les murs et toits voisins, au loin des champs.
D'autres villas et des champs d'orangers un peu plus loin.
Un feu rouge. Un marché, des montagnes et le ciel. Mon jardin et
ma piscine.
La mer et les oliviers.
D'un coté un grand parc arboré, de l'autre un rond-point.
Une pelouse verte.
Mes fleurs, les rosiers et la route.
Une cour intérieure d'un côté et un centre de formation
de l'autre.
Des arbres, des vaches.
Un marché couvert tout rénové
avec des tuiles beiges et bleues, style andalou.
Une station-service et l'arrière d’un hôtel ! Pas de
quoi regarder dehors !
Une carrefour, une école, le grand jardin des voisins.
La baie de Guanabara, devant le Pain de sucre, la montagne d’Urca
et la place rouge.
Une colline et un fleuve.
Des voitures passer et des piétons.
D'un coté, je vois un beau lac avec sa verdure.
De l’autre coté, je vois l'hôpital de la ville.
D'autres maisons.
D'autres immeubles comme le mien.
Des immeubles ! C'est une grande ville, une vraie "jungle en béton".
Un vis-à-vis à 10 m.
Marcello Mastroianni et Sophia Loren
dans Une Journée particulière, d'Ettore Scola
Pas grand chose : un mur et un bout de ciel généralement
bleu.
Le palais du roi Farouk d'un côté, et, de l'autre, les jardins
et des immeubles.
Les remparts de la vieille ville.
La bibliothèque, le cinéma Lumière, la place du marché.
Le lac, les montagnes enneigées.
Le soleil à travers les feuillages.
De mon bureau, la maison du voisin, et une partie de
mon jardin.
La mer, les falaises, les vignes, le ciel… Quelques antennes télé
!
Des murs, des murs, et puis des murs !
Un clocher et quelques maisons.
Une arrière cour avec un magnolia, le clocher de l'église.
Des bananiers.
Le jardin avec un magnifique cerisier.
Les bateaux qui arrivent et partent du port.
Un verger.
De nombreux oiseaux accrochés aux arbres, de passage sur la mangeoire.
Les murs des voisins ! Mais heureusement, après, notre jardin !
La place centrale, le lac de ma ville et quelques immeubles.
La rue, et des maisons alignées, comme la mienne.
Un bougainvillier qui grimpe le long de la grille.
Les enfants qui jouent dans la rue et des passants.
L'immeuble voisin, le début d'une colline et la cour du jardin
d'enfants.
La rue, la maison des voisins d’en face, mon arbre et, malheureusement,
des fils.
Une vieille maison désaffectée pas belle à voir !
Du dix-huitième étage, le Boulevard Masséna
et le Kremlin Bicêtre.
Une grande colline verdoyante qui change de couleurs et des oiseaux.
Les montagnes du massif de la Chartreuse.
L'agglomération de Chambéry et la nuit ses lumières.
Les collines avoisinantes.
Un châtaigner qui est très beau à voir du printemps
à l'automne.
Au loin, un viaduc.
D'un côté la rue et la partie fleurie du jardin. De l'autre
côté, la partie cultivée de jardin.
Les premiers monts de l'Atlas, actuellement enneigés.
Des champs à perte de vue.
Un frêne, c'est un "reste" de la forêt de Soignes,
toute proche.
Des néfliers, des bananiers, des orangers, des goyaviers, des abricotiers.
Un appartement où habitent une vieille dame
et son petit chien.
Le sol jonché de feuilles mortes, un bouleau et un sapin qui font
de l'ombre l'été.
Une vue imprenable sur les 60 km alentour.
Une rue qui aurait dû être piétonne.
Une avenue avec des tilleuls.
Une belle montagne appelée Sumaré, les antennes des chaînes
de télé de Rio.
Les activités de nos voisins (les querelles
aussi).
Un promontoire couvert d'arbres.
Un îlot, des falaises, une piscine publique, un club de surf, la
plage et bien sûr la mer.
Des arbres fruitiers, des mangos, qui touchent ma fenêtre.
Un centre culturel. Tous les matins, les oiseaux me réveillent.
Un parc avec des animaux (volière) et de grands arbres.
Au-dessus des toits, j'aperçois les premiers
HLM.
Le quartier.
Les passants et les voitures qui circulent.
Des bancs qui sont fréquentés par de jeunes amoureux.
Des enfants qui viennent jouer au ballon, ou au cerf-volant.
Un parking.
Des bananiers, des avocatiers.
La vallée. Je vis perché sur les collines de Up Station
à Bamenda au Cameroun.
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