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Ateliers d'écriture francophones
et tour du monde à la voile

Entretien avec Philippe Chenot et Gwenhaël Le Gouès

Créer des ateliers d'écriture, c'est avant tout créer des rencontres et donner envie à leurs participants d'écrire et de le faire en français. Depuis 5 ans, une famille - parents et enfants - fait le tour du monde à la voile et développe des projets culturels. Le nom de son association : Cap'Ailleurs. Au cœur de ce voyage, l'écriture et les ateliers d'écriture ouverts aux francophones jeunes et adultes, organisés en collaboration avec Aleph-Ecriture. Voyages, partages, émotions, plaisir d'écrire et de lire s'y donnent à chaque fois rendez-vous.

Philippe Chenot, parlez-nous un peu d'Aleph-Ecriture : comment est née l'idée de créer une telle structure ? Cela répondait-il à un besoin réel, tant en France qu'à l'étranger ?

PC : Aleph-Ecriture a vu le jour en 1985, à l'initiative de trois enseignants de lettres modernes et classiques qui ne se retrouvaient pas dans le métier qu'on leur demandait d'exercer. Ils étaient par ailleurs auteurs débutants. À cette époque, les ateliers d'écriture étaient rares et se partageaient entre expression spontanée et exercices formels. D'où le besoin d'inventer un atelier d'écriture capable de tenir les deux bouts de la chaîne : la nécessité personnelle et l'innovation formelle, autrement dit, l'émotion et la technique. Ce qui a demandé un gros travail d'élaboration théorique et pédagogique.

La création d'Aleph-Ecriture et de nombreux autres ateliers d'écriture coïncide, en France, avec une demande accrue de nouvelles pratiques culturelles. On estime aujourd'hui à plus d'un million les Français qui écrivent. Il existe désormais des centaines d'ateliers d'écriture dans notre pays. Il n'en existait aucun vers 1970, à une époque où ces ateliers semblaient être une particularité nord-américaine. Dans beaucoup d'autres endroits du monde, l'atelier d'écriture reste encore un dispositif pédagogique rare, voire inexistant, qui suscite intérêt et questions de la part de nombreux enseignants et formateurs.

Qui sont vos intervenants ? Et comment s'organisent vos interventions, tant en France qu'à l'étranger ?

PC : Les intervenants d'Aleph-Ecriture sont des spécialistes de l'écriture venus d'horizons professionnels divers : enseignants, formateurs, journalistes, concepteurs-rédacteurs, écrivains. Ils ont une pratique personnelle de l'écriture, ont souvent suivi eux-mêmes des ateliers d'écriture en tant que participants, avant de se former à l'animation d'atelier d'écriture. Ils peuvent intervenir pour animer des ateliers d'écriture à visée personnelle et littéraire, notamment des ateliers de français langue étrangère. Ils interviennent aussi dans le cadre de formations à l'écriture en entreprises (écriture de comptes rendus, projets, courriers) ou pour accompagner à l'écriture de la recherche universitaire.

Leurs publics sont variés : des particuliers jeunes et adultes qui souhaitent pratiquer une activité artistique et culturelle, des professionnels dans le cadre de leur travail, des personnes qui désirent se sentir plus à l'aise avec l'écriture et la langue française. Aleph-Ecriture s'intéresse d'une manière transversale à toutes les questions que posent les pratiques d'écriture et de lecture, quels que soient les secteurs de la société concernés. Ses intervenants échangent et confrontent collectivement leurs pratiques, partagent leurs expériences et publient les résultats de leurs travaux.

Comment s'effectue le choix des thèmes abordés et plus largement de votre programme annuel ?

PC : Notre programme se construit autour de deux logiques complémentaires. D'une part, les animateurs d'Aleph-Ecriture proposent eux-mêmes les ateliers d'écriture, les stages et les cycles d'approfondissement qu'ils souhaitent animer. Ils en inventent régulièrement à partir de leurs propres centres d'intérêt et sont toujours ravis de pouvoir les proposer à des participants eux-mêmes très demandeurs de nouveautés. Nous envoyons donc régulièrement à nos stagiaires un questionnaire, dans lequel ils nous indiquent le ou les ateliers qu'ils aimeraient trouver dans notre catalogue. Nous inventons alors de nouveaux stages pour répondre à cette demande.

Répondez-vous à des demandes spécifiques lors de certaines de vos interventions ?

PC : Bien sûr. Environ quarante pour cent des ateliers d'écriture et des formations que nous proposons sont construits sur mesure pour répondre à des besoins et à des cahiers des charges spécifiques. C'est ce qui se produit lorsque nous intervenons en entreprise, dans des médiathèques ou des écoles, ou dans n'importe quelle autre structure. Nous échangeons avec les personnes concernées - responsables de formation, enseignants, etc. -, analysons avec eux leurs besoins et développons, pour eux, des ateliers d'écriture à la carte : sur une thématique qui les intéresse, pour un public donné, des objectifs singuliers. Ces ateliers peuvent éventuellement donner lieu à la publication d'un recueil de textes produits en atelier, à la mise en voix de certains de ces écrits, à une lecture publique dans le cadre d'un événement particulier ou non.

Présentez-nous quelques-uns de vos ateliers 2003-2004.

PC : L'atelier d'écriture régulier, conçu sur deux années, propose un trajet qui s'inscrit dans la durée. Il permet d'accéder à une pratique régulière de l'écriture, ce qui peut constituer une étape décisive pour de nombreuses personnes. Le groupe de participants, une douzaine environ, constitue de fait un premier cercle de lecteurs, précieux lorsque l'on commence à écrire (et par la suite). Ainsi, pas à pas, au fil des propositions faites par l'animateur et des retours constructifs des uns et des autres, chacun découvre les points forts de son écriture, sa voix singulière et les territoires (fiction, autobiographie, poésie) avec lesquels il se sent le plus en affinité.

Dans un registre différent, nous proposons des formations professionnelles à l'animation d'ateliers d'écriture. Elles s'adressent aux personnes qui ont suivi des ateliers d'écriture et qui souhaitent se former à l'animation : soit parce que l'atelier d'écriture peut s'inscrire directement dans leur pratique professionnelle (enseignants, bibliothécaires, travailleurs sociaux, écrivains), soit parce qu'elles souhaitent en faire leur activité professionnelle à part entière (formateurs notamment). Cette formation de base permet aux participants d'interroger leur propre rapport à l'écriture et à la lecture, de se situer par rapport aux enjeux de l'animation d'ateliers, d'élaborer un savoir de l'animation en se saisissant d'une posture, du dispositif pédagogique, des éléments de méthode nécessaires à la mise en œuvre de leurs propres projets d'animation. Des formations complémentaires sont ensuite proposées, notamment pour ceux qui souhaitent faire travailler la langue française en atelier d'écriture : professeurs de français ou enseignants en français langue étrangère, par exemple. Bien sûr, nous proposons aussi de nombreux stages centrés sur une thématique (Ecriture et gastronomie, Ecriture et photo, etc.) ou un genre littéraire (conte, fragment, nouvelle, roman).

Aleph-Ecriture propose également des ateliers en ligne : comment se passe concrètement un atelier en ligne ? Quels avantages y-a-t-il à intégrer les nouvelles technologies dans un atelier d'écriture ? Cela correspond-il à une forte demande des utilisateurs, de plus en plus désireux de pouvoir suivre des formations à distance ?

PC : Oui, de plus en plus de personnes souhaitent suivre des ateliers d'écriture et des formations à distance. D'ailleurs, bien avant les ateliers en ligne, nous proposions des ateliers par correspondance - qui existent toujours - par l'intermédiaire de la Poste. Ces ateliers à distance intéressent des francophones qui ne peuvent se déplacer régulièrement ou retrouver un groupe à jour et heure fixe, ou encore qui vivent à l'étranger. Les échanges par internet se moquent des décalages horaires.

Les ateliers d'écriture en ligne fonctionnent selon le même principe que les ateliers en "présentiel", sauf que les participants ne se réunissent pas autour d'une même table. Les ateliers en ligne font l'objet d'une Charte qui rappellent certaines règles de base. Dans le cadre de nos ateliers d'écriture réguliers, par exemple, les participants reçoivent une proposition d'écriture toutes les deux semaines. Ils disposent d'une quinzaine de jours pour y répondre et transmettre leur texte à chacun des autres membres du groupe. Les réactions de lecture des uns et des autres sont ensuite envoyées à l'animateur qui les synthétise, y ajoute ses propres commentaires, puis les retourne directement aux auteurs des textes. En termes de contenu, les ateliers en ligne s'adaptent à de nombreuses demandes. Ils peuvent permettre des suivis individualisés, des échanges de correspondance et un travail sur la lettre - ou sur tout autre thème - avec des enfants d'école situés en différents endroits du monde... Et d'autres choses encore qui peuvent être en lien avec le voyage autour du monde de Cap'Ailleurs. L'écriture, par l'intermédiaire d'internet, permet de créer du lien entre des adultes et des enfants de pays et de cultures différents.

Vous participez aux projets d'ateliers d'écriture à travers le monde de l'association Cap'Ailleurs. Des ateliers se sont déjà déroulés au Cap-Vert et en Guadeloupe, et bientôt en Amérique du Sud. Comment est né ce partenariat ? Comment s'organise un atelier dans un pays étranger ?

PC : Ce partenariat est né d'une rencontre avec Gwenhaël, la mère de famille, alors qu'elle était responsable du service culturel d'une commune de la région parisienne. Elle avait contacté Aleph-Ecriture pour mettre en place des ateliers d'écriture pour ses équipes, et c'est comme cela que nous avons fait connaissance. Après le départ de Cap'Ailleurs pour son tour du monde à la voile, les liens se sont maintenus et l'idée d'organiser des ateliers d'écriture parallèlement au voyage a progressivement vu le jour.

L'arrivée au Cap-Vert de l'Ivilia et de son équipage a été déterminante, puisque les enseignants de français et les jeunes rencontrés là-bas par Gwenhaël souhaitaient avant toute chose pouvoir bénéficier d'un atelier d'écriture, après en avoir entendu parler sur Radio France international (RFI). Nous avons ainsi pu démarrer concrètement l'organisation d'un atelier à l'étranger. À chaque fois, la présence de l'équipage sur place a été déterminante. Tout commence par des rencontres avec des personnes ou des structures - enseignants, responsables culturels, Alliances françaises - désireuses de voir un tel projet aboutir parce qu'elles en comprennent l'intérêt.

Quels sont les objectifs visés et à quel public vous adressez-vous ?

PC : Qu'il s'agisse d'adultes ou de jeunes, l'atelier permet de travailler la langue française d'une façon vivante, riche de sens, qui donne ensuite envie de lire et d'écrire dans cette langue. Il est aussi évident qu'en plus d'une rencontre avec le français, les participants aux ateliers travaillent leur rapport à l'écriture : ils se découvrent des aptitudes à écrire, y prennent plaisir. C'est précieux !

Il est très important, pour la suite des projets de ce type, de constituer un réseau de personnes désireuses d'accompagner l'avancée de l'Ivilia et de son équipage. Dans les prochains mois, le bateau va se rendre au Brésil et en Argentine. Tous les contacts pris par avance sur place sont utiles à l'organisation et à la réussite des ateliers d'écriture. Ces projets culturels ne peuvent aboutir que grâce à des soutiens et à l'obtention de financements. Ce qui peut prendre du temps.

Logo  Cap ailleurs

Gwenhaël Le Gouès, comment vous est venue l'idée de monter des ateliers d'écriture ouverts aux francophones, jeunes et adultes, dans les pays que vous traversiez ? De telles initiatives existaient-elles déjà sur place ?

GLG : En 1999, lors de notre de départ de Paris avec le bateau, nous étions certains que cette expérience de voyage au long cours en famille serait pleine d'enrichissements et nous ne voulions pas en être les seuls bénéficiaires. Nous avons donc choisi de le faire partager, tout au long de son déroulement. Un journal est rédigé et conçu à bord par l'ensemble de notre famille et nous animons un site internet. Au Cap-Vert, nous avons repéré les compétences que nous pourrions mettre au service des jeunes à travers le monde au cours d'une rencontre avec des jeunes lycéens francophones de Mindelo. À la question "Que pourrions-nous faire ensemble ?", l'un d'eux a répondu : "J'aimerais suivre un atelier d'écriture, comme ils le racontaient à RFI".

J'avais déjà mis en place des ateliers d'écriture, en France, dans le cadre de mes activités professionnelles. Au Cap-Vert, l'idée paraissait osée, car difficile à mettre en œuvre, mais possible. Notre bataille collective - il fallut de l'énergie de toutes parts - permit de réaliser un stage franco-capverdien de 10 jours, pour 25 jeunes lycéens et étudiants dont 5 jeunes Français. Lorian, Nolwenn et Maëlig, âgés à l'époque de 13 à 20 ans, membres de la famille, y participèrent avec beaucoup de plaisir. Gilles, le père, apporta ses compétences de journaliste. L'idée de projets d'échanges francophones naquit et l'atelier d'écriture devint, pour l'équipage, un excellent moyen de coopération. Il permet en effet à chacun, quelle que soit sa maîtrise de la langue, de faire partager le regard qu'il porte sur le monde. À notre connaissance, rien de tel n'existait ou n'avait déjà existé sur place.

Pourquoi faire appel à Aleph-Ecriture ?

GLG : Nous intégrons le plus souvent possible Aleph-Ecriture à nos diverses actions (à découvrir sur notre site). Plus précisément, en matière d'ateliers d'écriture, nous essayons à chaque fois d'assurer une réelle qualité d'encadrement de l'activité, une prestation professionnelle, même si l'équipage et d'autres membres de l'association Cap'Ailleurs agissent régulièrement de façon bénévole. L'expérience et la diversité des publics auxquels s'adresse Aleph-Ecriture nous permettent de prendre en compte les particularités des pays visités.

L'équipage de Cap'Ailleurs, présent sur place, évalue les potentialités locales, prépare et assure, en coopération avec tous les partenaires concernés, la réalisation du projet. En fonction des attentes et des moyens présents, l'animateur de l'atelier d'écriture rejoint l'équipage ou intervient avec l'aide des nouvelles technologies.

Donnez-nous des exemples d'ateliers : comment s'effectue le choix des contenus, des thèmes ? Cela correspond-il à une demande particulière du public ?

GLG : Nous nous livrons, par exemple, à une sorte de lecture du paysage culturel du lieu où nous nous trouvons. "Le carnet de voyage" était le thème retenu à Mindelo, au Cap-Vert, en 2002, "Le patrimoine" à la Désirade, en Guadeloupe, en 2003. Cette année, à Pointe-Noire, en Guadeloupe de nouveau, il s'agira de "L'art contemporain", puis de "La vie quotidienne des enfants" lorsque nous serons en Amérique latine l'année prochaine.

Les ateliers d'écriture mettent les participants en situation de rassembler les éléments recueillis lors de moments de découverte. Pour cela, nous nous appuyons sur les qualités pédagogiques de ces ateliers qui, sans être directifs, proposent un cadre de travail précis, offrent la possibilité de mettre en mots les impressions ressenties et de formaliser les connaissances acquises. Mais chaque réalisation est à l'image du public rencontré ; seules la démarche de l'association et la dynamique de l'atelier d'écriture sont semblables.

Comment faites-vous connaître vos ateliers ? Quels sont vos moyens de communication sur place ? Comment vous contacter afin d'organiser un atelier d'écriture ?

GLG : Avant de parvenir, ou dès notre arrivée, dans un pays donné, nous essayons d'entrer en relation avec des collectivités éducatives et culturelles de ce lieu. Pour cela, nous exploitons nos contacts, notamment ceux de la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF). Sur place, nous allons à la rencontre de ces premières personnes et, de fil en aiguille, nous rencontrons les accompagnateurs et les jeunes pouvant s'associer à notre démarche. C'est à chaque fois, pour l'équipage, une façon sympathique de s'immerger dans un milieu nouveau.

Notre site permet aussi aux personnes de venir à notre rencontre car il présente notre voyage et ses développements. Des échanges, bien en amont d'un éventuel projet, sont un moyen de bien comprendre les attentes et les potentialités de chacun, de construire de belles réalisations et d'en assurer les financements. Les courriels adressés à asso@capailleurs.net sont très utiles et restent les plus pratiques pour nous joindre à tout moment.

Y a-il un suivi après les stages et une continuité de ces travaux dans les pays ?

GLG : L'association, et plus particulièrement l'équipage, restent toujours en contact après le stage car les liens créés sont souvent marqués d'amitié. Nous agissons toujours en collaboration avec des acteurs éducatifs locaux (éducateurs ou professeurs, par exemple) puis nous essayons aussi, avec ces derniers, de créer de nouvelles coopérations. Nous voulons par ailleurs créer un atelier d'écriture francophone et international par le net, l'Atéfinet, qui permettrait à des jeunes de plusieurs pays de participer ensemble au même atelier.

Quelles sont les aides reçues afin de mener à bien un tel projet ? Etes-vous en contact avec les ambassades et les établissements culturels français, des associations de professeurs, des Alliances françaises sur place ?

GLG : En coopération avec nos partenaires, nous exploitons toutes les possibilités existantes : les institutions françaises, les réseaux d'aide à la francophonie tels des ministères, les Alliances françaises, les associations internationales... Nous considérons toutes les formes d'aide comme utiles. Ainsi, au Cap-Vert, les entreprises ont soutenu les jeunes Capverdiens en photocopiant par milliers d'exemplaires leur journal présentant, à la population, le projet d'atelier d'écriture.

Quels sont vos projets à venir ? Envisagez-vous de nouveaux ateliers dans d'autres pays ?

GLG : L'équipage part pour les côtes d'Amérique latine et prépare pour l'instant ses visites : au Brésil, à la découverte de la vie des écoliers ; en Uruguay, à la rencontre des jeunes de Montevideo ; en Patagonie, un séjour baptisé "100 ans après Charcot...". Nous réalisons aussi un diaporama qui pourra prochainement être présenté lors de nos escales, ainsi que diverses animations. Parallèlement, les membres de l'association Cap'Ailleurs démarchent les financeurs afin de développer un projet pluriannuel permettant d'intégrer des coopérations Nord-Sud, l'Atefinet et l'accès à des échanges internationaux pour des jeunes touchés par des handicaps physiques.

Quel est le meilleur souvenir que vous ayez de ces ateliers et de ces rencontres ?

GLG : "Le meilleur", nous ne savons pas s'il existe, tant nous avons pu emmagasiner de petits bonheurs. Mais je citerai les propos de deux jeunes lycéens du Cap-Vert. Élisabeth : "Si avant j'étais assise sur une chaise d'école entre les murs à écrire, aujourd'hui je prends mon stylo et une feuille de papier, je sors, je marche sur la plage, je regarde les animaux, les arbres, les gens, les mouvements des voitures et j'écris avec plaisir. Un bon écrivain n'est pas la personne qui a toute la règle d'orthographe sur la tête, c'est quelqu'un qui sait observer la nature. On est tous écrivains quand on veut." Et Lionel : "Ce qui m'a plus étonné dans cet atelier, c'est la lecture. Avec Philippe (l'animateur) j'ai découvert le plaisir de lire à voix haute, tranquillement en laissant des silences, en disant les mots comme je les ressens. En cours je suis toujours volontaire pour lire et je sens que tout le monde m'écoute. C'est très pratique dans toutes les langues."

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Site : www.capailleurs.net

Rédaction : Emeline Giguet-Legdhen - Première publication : 01/05/04 - Mise à jour : 31/01/06

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